Tous les ans, le 10 mai est la journée mondiale du lupus. Depuis 2003, cette journée est l’occasion de rappeler au grand public l’existence de cette maladie auto-immune rare. Dans le monde, il y a environ 5 millions de personnes qui vivent avec cette pathologie pour laquelle il n’existe que très peu d’options thérapeutiques.
Le lupus est une maladie systémique, autrement dit la maladie peut toucher des nombreuses parties du corps. Les symptômes sont très variés et peuvent inclure de la fatigue, de la fièvre, chute de cheveux, érythèmes et des douleurs musculaires. Il n’y a pas de profil type du lupus et chaque cas est unique. C’est une des raisons pourquoi le délai pour un diagnostic est de un à deux ans, voir plus.
La maladie touche majoritairement les femmes (9 cas sur 10). Des chercheurs ont pu identifier quelques facteurs favorisants comme les rayons UV, le tabac, certains médicaments ou des infections virales, mais les mécanismes exact de la survenue restent mal compris. La maladie évolue par poussées qui sont suivies de phases de rémission. Les facteurs qui provoquent des poussées peuvent varier d’un cas à un autre.
Beaucoup de recherche est encore nécessaire afin de mieux comprendre les mécanismes derrière le lupus et de pouvoir proposer un traitement efficace à tous les patients.